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Simulateur de drone : EREADRONE 2023

C'est beau!
C'est beau!

Le simulateur Ereadrone 2023 sort le 23 juin. Son créateur Elouan Jorrand,  m'a proposé d'essayer la Beta, ce que je me suis empressé de faire. Dans un article précédent, j'évoquais tout le bien que je pense des simulateurs de vol (c'est ici), en essayant notamment Drone Racing League. Je ne connaissais pas Ereadrone qui sort régulièrement depuis quelques années. Je partage mon expérience.

Premier contact

Au premier lancement, ma Taranis est vite reconnue et je règle mes switchs pour commander le turtle mode et le retour à zéro sur la map. Ces opérations se passent de manière très intuitive. Je commence avec la map "Meadow". Déjà, la différence qui saute aux yeux avec DRL: c'est beau, très beau.  L’environnement champêtre est bien rendu. Les arbres, les feuilles ne sont pas que des façades en carton, l'herbe est très réaliste,  il y a de jolis effets de lumière en fonction du moment dans la journée et de la météo (au choix).

Les arbres ne sont pas en carton: attention aux branches!
Les arbres ne sont pas en carton: attention aux branches!

Je pousse les graphismes au max, ça tourne très bien avec un PC moyen (RTX 2060), sans doute un vieux PC pourra le faire tourner en baissant la qualité des graphismes.

Je continue avec la map "château fort". Là aussi, c'est très bien réalisé, avec plein de recoins, de passages et un château à l'architecture complexe et bien modélisée. Pris au jeu, j'y passe beaucoup de temps.

Qu'en est il de la sensation de vol?

 

J'ai flashé sur ce chateau
J'ai flashé sur ce chateau

Une simulation solide

Un des gros points forts d'Ereadrone 2023, son réalisme. On voit bien que ce simulateur a été crée par des fous de FPV pour des fous de FPV. On a donc des sensations de vol très proches de la réalité, avec toute la rigueur et l'exigence que demande le pilotage d'un racer. Les interactions physiques rappellent constamment un vol réel, et ce dans les moindre détails. On peut par exemple voir son drone se prendre une branche, se coincer ou dégringoler de l'arbre comme dans la vraie vie véritable. Une autre fois, c'est le drone qui part en toupie après une touchette. C'est bluffant. Vous pouvez piloter différents drone. Par rapport à d'autre simulateurs, il n'y en a pas des masses mais les différentes "familles" de drone sont présentes: du whoop au racer survitaminé.

Les grandes famille du FPV sont là
Les grandes famille du FPV sont là

Et chaque drone a sa propre physique. Il n'y a pas beaucoup de drones, mais leurs caractéristiques sont entièrement modifiables: poids, poussée, rates, etc. Un bon point : il suffit de mettre en pause pour modifier tout ces paramètres, plus les PID et repartir aussitôt dans la course, on a pas tout à relancer. Parfait pour faire plein d’essais, et particulièrement s'initier aux réglages de PID, qui restent encore un mystère pour moi dans le monde réel.

Il y en a pour tout le monde

Ce n'est pas parce que la simulation est pointue qu'elle est uniquement élitiste. C'est vrai: les excellents pilotes pourront s'éclater et retrouver de bonnes sensations de vol. Mais les débutants ne sont pas oubliés. Ils peuvent très bien voler en freeride en mode stable et profiter du décor, suivre une route, un chemin comme cette route escarpée qui longe la mer (on se croirait en Corse!). Des tutos pour débutants sont également prévus. Un éditeur de maps vous permet de créer vos propres circuits. Et c'est tant mieux parce que personnellement, j'ai pas le niveau pour faire les circuits proposés. Enfin ce simulateur a aussi un mode multi que je n'ai pas pu essayer vu que le jeu n'était pas encore sorti lors de mon test.

Le challenge est relevé
Le challenge est relevé

Des défauts?

J'ai simplement regretté que tous les environnements ne sont pas aussi beaux et travaillés. Il faut dire que certaines maps sont surtout là pour servir de décor à l'édition de circuits.

Autre point: Attention ne vous attendez pas à jouer à Starwars Racer sur ce simulateur. La simulation est irréprochable mais ne pardonne rien. Il est facile de se prendre pour un champion sur un simulateur comme DRL. Sur Ereadrone, vous savez ce que vous valez dans le monde réel. Ce n'est pour moi pas un défaut, c'est même ce que je recherche pour améliorer mon pilotage et apprendre à enchainer les portes. Le challenge est relevé. Mais il vaut mieux être prévenu. C'est une simulation hardcore, pas arcade, qui peut ne pas plaire  tout le monde.

Conclusion

En testant Ereadrone, je me suis pris au jeu. J'ai essayé, recommencé, réessayé, réglé mon qwad pour finalement progresser. Et c'est le but d'un simulateur. On peut y voler en freesyle dans de grands espaces, faire des courses très pointues en tiny whoop dans un supermarché, faire un vol contemplatif en montagne ou dans un temple japonais. La physique est hyper réaliste. Quand on sait que le jeu est développé par une toute petite équipe, chapeau! Il y a pas mal de simulateurs sur le marché. Je les ai pas tous essayé donc je ne me risquerai pas à faire un classement. Toujours est il que j'ai vraiment pris du plaisir à piloter sur Ereadrone 2023, et que j'y retournerai régulièrement.

Vous trouverez Ereadrone 2023 sur Steam, c'est ici

 

Leprix ?: 24.99€

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