L'intérêt d'un simulateur de vol en FPV
C'est l'hiver, il fait froid, il pleut, le ciel est nuageux. Personnellement je ne fais pas partie des fanatiques qui volent tous les jours quelque soit le temps. Moi, j'aime bien qu'il fasse beau, pas trop froid avec une belle lumière pour profiter du paysage et faire de belles images. Le simulateur de vol permet de s'entrainer durant la mauvaise saison. J'y vois plein d'avantages, surtout avec les nouveaux simulateurs bluffants de réalisme.
Les avantages
On vole "comme en vrai", dans des environnements réalistes (ou pas)
On progresse, on apprend aller vite, on affine son pilotage
On peut essayer les figures les plus folles sans risque de casse
On peut régler (sur certains simulateurs) ses PID et voir l'influence en temps réel sur le comportement de votre machine
On peut simuler un drone proche de votre matériel
On peut utiliser sa télécommande avec ses réglages pour une immersion totale
THE DRONE RACING LEAGUE
Pourquoi avoir choisi ce logiciel? Parce qu'il était gratuit lors d'une promo sur Epic Game. Il doit être actuellement autour de 8 € sur steam. Il y a d'autres logiciels: liftoff, TryFPV, Zero G Racer, Uncrashed, Velocidrone, etc... Je ne les ai pas essayé, donc je saurai pas vous dire si ils sont mieux ou moins bien que DRL. Vous pouvez vous faire un avis sur Youtube, y'a des tas de gens qui expliquent de manière très complète le fonctionnement de ces simulateurs. Dans cet article, je ne m'étends pas sur tous les réglages. Je donne juste quelques conseils pour débuter rapidement la simulation.
Le ressenti sur DRL
Déjà, la facilité d'utilisation. Ma télécommande, une Taranis X9D+ est tout de suite reconnue par le système. Après 5 minutes de calibrage et quelques réglages dans les menus, on peut voler. C'est très simple et sans prise de tête.
Je commence à "jouer". Premier constat: les graphiques sont moches, mais alors vraiment très moches même en réglage ultra. Si vous êtes un gamer habitué aux graphismes super beaux, ça pique les yeux, et c'est parfois buggé (le drone se retrouve parfois sous terre)
Mais l'intérêt de ce simulateur n'est pas là.
La sensation de vol: Très bonne, voire excellente. J'ai vraiment l'impression de piloter mon quad. J'ai choisi un quad 5" comme le mien dans la vraie vie véritable et je retrouve très vite mes défauts de pilotage, mon imprécision. Le pilotage est exigeant, comme en vrai, et je suis certain que je vais progresser avec ce soft. Ça me fait largement oublier les graphismes pourris.
Pour les débutants
Pour débuter, DRL propose de commencer avec un niveau zéro, en pilotage à vue. On apprend à décoller, aller, à gauche, à droite, etc... Puis on progresse vers des manœuvres plus difficiles. Je n'ai pas tout essayé, mais j'ai trouvé ces tutos (en anglais) très bien faits
Conclusion
Ce premier essai avec un simulateur de vol est une super expérience. Un simulateur n'est pas un gadget. La possibilité d'utiliser sa télécommande, le réalisme du vol, tout ça vous permettra d'améliorer votre pilotage, d'aller plus vite, sans le risque de casse. Alors on ose tout, les trajectoires les plus folles ça passe ou ça (ne) casse (pas). The drone Racing league est un bon simulateur, pas très beau, mais efficace et simple à prendre en main. A vous maintenant de choisir le simulateur qui vous va.
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